Reflections on the First Year of the National Action Plan to End Gender-Based Violence

Reflections on the First Year of the National Action Plan to End Gender-Based Violence

The National Action Plan (NAP) to End Gender-based Violence (GBV) was launched on November 9, 2022 by Women and Gender Equality Canada. On the one-year anniversary, the following represents what gender justice organizations know to date, concerns that remain, and recommendations to move forward collectively with government.

What we know:

The bilateral NAP agreements have been negotiated with the provinces and territories over the last year. At the end of July 2023, announcements about the signing of these agreements began. This funding is designated to the five Pillars included in the NAP (1) support for victims, survivors, and their families; 2) prevention; 3) responsive justice systems; 4) implementing Indigenous-led approaches; and 5) social infrastructure and enabling environment), although spending in all Pillars is not required in each year of the agreement. The agreements require 25% of funding to be invested in the Prevention Pillar. How funds are spent is at the discretion of the province or territory, although funding needs to be designated toward investments that had not already been announced and must fit into the five Pillars. Provinces and territories will be required to engage in annual reporting for continued receipt of funds.

As of now, agreements that cover the period 2023/24 to 2026/27 have been announced in the following provinces and territories:

  • Alberta – $54.1 million
  • Manitoba – $22.3 million
  • Northwest Territories – $16.4 million
  • Nunavut- $16.4 million
  • Prince Edward Island – $9.6 million
  • Saskatchewan – $20.3 million
  • Yukon – $16.4 million

The content of the signed agreements has not been shared publicly; however, Women and Gender Equality Canada has committed to making the bilateral agreements public once all are signed.

Concerns:

We applaud the government’s commitment to addressing gender-based violence, yet remain concerned, as there are several areas which remain unclear.

The gender justice sector has repeatedly asked for greater accountability and transparency including a recommendation in the NAP Roadmap document for an oversight role for GBV/VAW experts. To date, within provinces and territories, expert organizations have, by and large, been left out of negotiations, including priority setting within bilateral agreements. We also have no clarity on how the NAP will be monitored and evaluated.

For over a decade, the sector has been calling for consistency across and within jurisdictions in policies and legislation that address GBV along with consistent approaches to prevention of and responses to GBV. Although much needed funding is being distributed across the country, there appears to be a lack of coordinated activities and cohesion. While the Federal GBV Strategy could serve to bridge this gap, it remains unclear if and how the NAP and the Federal GBV Strategy connect to one another.

Recommendation:

Many of our concerns stem from a lack of transparency. To address this, we recommend that the federal government immediately proceed with the implementation of the Nova Scotia’s Mass Casualty Commission’s recommendation 17: National Accountability Framework.

“The Commission recommends that: (a) The federal government establish by statute an independent and impartial gender-based violence commissioner with adequate, stable funding, and effective powers, including the responsibility to make an annual report to Parliament. (b) The federal government develop the mandate for the gender-based violence commissioner in consultation with provincial and territorial governments, women survivors including women from marginalized and precarious communities, and the gender-based violence advocacy and support sector.

The commissioner’s mandate could include:

  • Working with governments and community organizations to promote coordinated, transparent, and consistent monitoring and evaluation frameworks.
  • Providing a national approach to victim-survivor engagement, to ensure their diverse experiences inform policies and solutions (similar to the Australian Domestic, Family and Sexual Violence Commission).
  • Developing indicators for all four levels of activity (individual, relational, community, societal) and reporting to the public at least once a year.
  • Establishing and working with an advisory committee that consists of women survivors, particularly marginalized women survivors, and representatives of the gender-based violence advocacy and support sector.
  • Contributing to a national discussion on gender-based violence, including by holding biannual virtual women’s safety symposiums.
  • Assisting to coordinate a national research agenda and promoting knowledge sharing.”

 

Signed,

Collaborators on the Roadmap report:

Action ontarienne contre la violence faite aux femmes
Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape
Awo Taan Healing Lodge Society
Barbara Schlifer Commemorative Clinic
Battered Women’s Support Services
Canadian Association of Elizabeth Fry Societies
Canadian Centre for Policy Alternatives
Canadian Labour Congress
Canadian Women’s Foundation
Colour of Poverty – Colour of Change
Ending Violence Association of Canada
Institute for Research and Development on Inclusion and Society
Luke’s Place
Provincial Association of Transition Houses and Services of Saskatchewan
Québec contre les violences sexuelles
Rise Women’s Legal Centre
South Asian Legal Clinic of Ontario
West Coast LEAF Association
Yukon Status of Women Council

Réflexions sur la première année du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre

Le Plan d’action national (PAN) sur la violence fondée sur le genre (VFG) a été lancé le 9 novembre 2022 par Femmes et Égalité des genres Canada. À l’occasion de ce premier anniversaire, voici ce que les organisations de justice de genre savent à ce jour, les préoccupations qui subsistent et les recommandations pour aller de l’avant collectivement avec le gouvernement.

Ce que nous savons :

Les accords bilatéraux sur le PAN ont été négociés avec les provinces et les territoires au cours de la dernière année. À la fin du mois de juillet 2023, on a commencé à annoncer les signatures de ces accords. Ce financement est destiné aux cinq piliers du PAN (1) soutien aux personnes victimes et survivantes et à leur famille ; 2) prévention ; 3) système judiciaire réactif ; 4) mise en œuvre des approches dirigées par les autochtones ; et 5) infrastructure sociale et environnement propice), bien que les dépenses dans tous les piliers ne soient pas requises pour chaque année de l’accord.

Les accords exigent que 25 % des fonds soient investis dans le pilier de la prévention. La manière dont les fonds sont dépensés est laissée à la discrétion de la province ou du territoire, mais les fonds doivent être affectés à des investissements qui n’ont pas déjà été annoncés et doivent s’inscrire dans les cinq piliers. Les provinces et les territoires devront présenter des rapports annuels pour continuer à recevoir des fonds.

À ce jour, des accords couvrant la période 2023/24 à 2026/27 ont été annoncés dans les provinces et territoires suivants :

  • Alberta – 54,1 millions
  • Manitoba – 22,3 millions
  • Territoires du Nord-Ouest – 16,4 millions
  • Nunavut – 16,4 millions
  • Île-du-Prince-Édouard – 9,6 millions
  • Saskatchewan – 20,3 millions
  • Yukon – 16,4 millions

Le contenu des accords signés n’a pas été rendu public ; toutefois, Femmes et Égalité des genres Canada s’est engagé à rendre publics les accords bilatéraux une fois qu’ils auront tous été signés.

Préoccupations :

Nous félicitons la volonté du gouvernement de lutter contre la violence fondée sur le genre, mais nous restons préoccupés par le manque de clarté de certains aspects.

Le secteur de la justice de genre a demandé à plusieurs reprises une plus grande redevance et une plus grande transparence, y compris une recommandation dans le document de la feuille de route du PAN pour un rôle de surveillance pour les expertes en matière de VFG/VFF. À ce jour, dans les provinces et les territoires, les organisations expertes ont, dans l’ensemble, été exclues des négociations, y compris de l’établissement des priorités dans le cadre des accords bilatéraux. Nous ne savons pas non plus comment le PAN sera évalué et quel suivi il y aura.

Depuis plus d’une décade, le secteur réclame une cohérence entre les juridictions et au sein de celles-ci dans les politiques et la législation relatives à la VFG, ainsi que des approches cohérentes en matière de prévention et de réponse à la VFG. Bien que des fonds indispensables soient distribués dans tout le pays, il semble qu’il y ait un manque d’activités coordonnées et de cohésion. La stratégie fédérale de la VFG pourrait servir à combler cette lacune, mais on ne sait toujours pas si et comment le PAN et la stratégie fédérale de la VFG sont liés l’un à l’autre.

Recommandation :

Nombre de nos préoccupations découlent d’un manque de transparence. Pour y remédier, nous recommandons au gouvernement fédéral de procéder immédiatement à la mise en œuvre de la recommandation 17 de la Commission sur les pertes massives de la Nouvelle-Écosse : Cadre national de responsabilisation.

« La Commission recommande que : (a) Le gouvernement fédéral institue par voie législative un poste de commissaire indépendant et impartial à la violence fondée sur le sexe, qui soit doté d’un financement adéquat et stable, ainsi que de pouvoirs effectifs, et qui rende compte au Parlement dans le cadre d’un rapport annuel. (b) Le gouvernement fédéral définisse le mandat de commissaire à la violence fondée sur le sexe en concertation avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les femmes survivantes – notamment celles issues de communautés marginalisées et précarisées – et le secteur de la défense et du soutien contre la violence fondée sur le sexe.

Le mandat du commissaire pourrait inclure les tâches suivantes :

  • Travailler avec les gouvernements et les organismes communautaires pour promouvoir des cadres coordonnés, transparents et cohérents de suivi et d’évaluation.
  • Élaborer une approche nationale de mobilisation des victimes/survivantes, de sorte à prendre en compte leurs différentes expériences vécues dans l’élaboration des politiques et solutions (à l’instar de la commission australienne sur la violence familiale et sexuelle).
  • Définir des indicateurs pour les quatre volets d’activités (individuel, relationnel, communautaire et sociétal) et rendre compte au public de ces activités au moins une fois par an.
  • Mettre en place un comité consultatif composé de femmes survivantes, en particulier de femmes marginalisées, et de représentants du secteur de la défense et du soutien contre la violence fondée sur le sexe – et collaborer avec ce comité.
  • Engager une discussion nationale autour de la violence fondée sur le sexe, notamment dans le cadre de symposiums bisannuels virtuels consacrés à la sécurité des femmes.
  • Prendre part à la coordination d’un programme de recherche national et promouvoir la mise en commun des connaissances. »

 

Signé,

 

Collaborateurs du rapport de la feuille de route :

 

Action ontarienne contre la violence faite aux femmes
Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape
Awo Taan Healing Lodge Society
Barbara Schlifer Commemorative Clinic
Battered Women’s Support Services
Canadian Association of Elizabeth Fry Societies
Centre canadien de politiques alternatives
Colour of Poverty – Colour of Change
Congrès du travail du Canada
Fondation canadienne des femmes
Institut de recherche et de développent sur l’intégration et la société
L’association canadienne pour mettre fin à la violence
Luke’s Place
Provincial Association of Transition Houses and Services of Saskatchewan
Québec contre les violences sexuelles
Rise Women’s Legal Centre
South Asian Legal Clinic of Ontario
West Coast LEAF Association
Yukon Status of Women Council